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Les malaises
Un malaise est une SENSATION pénible traduisant un trouble du fonctionnement de l'organisme, sans que le sujet qui l'éprouve puisse en identifier obligatoirement l'origine. C’est parfois l’entourage du sujet qui constate ce trouble.
Il traduit une défaillance, temporaire ou durable, d'une partie de l'organisme.
Premières questions pour s’orienter :
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Les circonstances de survenue d’un malaise peuvent orienter rapidement vers son origine:
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Un milieu clos ou aéré,
La température extérieure,
L'exposition à des fumées ou vapeurs…
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Une détresse vitale immédiate visible (obstruction des voies aériennes ou hémorragie) étant exclue,
le bilan d'urgence vitale permet d’évaluer :
Une détresse neurologique
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Dans notre cadre d’étude, le sujet est conscient et il faudra rechercher:
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Une détresse respiratoire ou circulatoire :
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En l’absence d’urgence vitale, le bilan complémentaire permet de rechercher :
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La première des causes à rechercher est une cause cardiaque (1° cause de mortalité en France) :
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Dans ce contexte, le bilan d’urgence vitale doit rechercher :
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Mettre la victime au repos strict, déclencher les secours, tél. 15 ou 112.
Cette priorité éliminée, une hypoglycémie doit être la seconde cause à rechercher :
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Le bilan d’urgence vitale fait le diagnostic avec le dosage de la glycémie capilaire.
Ce n’est pas une cause cardiaque ni une hypoglycémie, alors une cause neurologique est à envisager :
L'accident vasculaire cérébral avec trouble de la parole et/ou paralysie,
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100 à 150 000 cas par an en France avec 25% de mortalité et 50% de séquelles, troisième cause de mortalité, première cause d'handicaps.
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Le sujet ne présente pas de détresse vitale et il ne s’agit pas d’un malaise grave.
Le plus grave des malaises bénins est
La crise convulsive :
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Un état confusionnel succède au coma. La durée est de 5 à 10 minutes.
L’examen retrouve :
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les autres causes de convulsions sont :
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La principale complication immédiate est l’apparition d’un état de mal (3 crises successives sans retour à la normale entre les crises ou crise durant plus de 10 minutes) qui est une urgence (risques neurovégétatifs avec dépression respiratoire et décès dans 11 à 23% des cas)
Les convulsions hyperthermiques surviennent chez l’enfant de 6 mois à 5 ans (5% des enfants de moins de 5 ans) avec une fièvre ≥ 38°5.
L’évolution est habituellement bénigne avec état de mal exceptionnel, risque de récidive relativement faible (30%, plus élevé si la première crise a lieu avant 1 an) et risque ultérieur d’épilepsie faible (de 1 à 2% en l’absence d’antécédent familial d’épilepsie).
La crise de tétanie :
La tétanie de l’adulte ou spamophilie est une manifestation somatique de l’angoisse qui débute par des paresthésies des extrémités et de la région péribuccale puis continue par des contractions involontaires et incoercibles…
L’intensité est variable, pouvant prendre l’aspect d’une crise de larmes ou de polypnée plus ou moins bruyante ou aller jusqu’à la pseudo perte de connaissance qui n’est jamais réelle.
Elle dure de quelques minutes à plus d’une heure mais ne comporte aucun risque.
L’examen retrouve :
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Il existe une prédominance féminine et des facteurs favorisants (choc affectif, surmenage…).
Le malaise vagal (cause la plus fréquente !)
Il s’agit d’une faiblesse généralisée avec sensation de perte de connaissance ou vraie perte de connaissance.
La phase d’alerte se caractérise par des bâillements, une gêne épigastrique, des nausées, des troubles sensoriels (vision floue, bourdonnements d’oreille, vertiges), des sueurs, une pâleur…
Puis la conscience est altérée plus ou moins profondément et plus ou moins longtemps (de quelques secondes à quelques minutes).
L’examen clinique ne retrouve aucune anomalie et le simple décubitus dorsal avec les membres inférieurs surélevés permet le retour à la normale.
Ce type de malaise survient lors des douleurs importantes ou lors des émotions…
Attention au piège :
il peut aussi être secondaire à une pathologie grave (infarctus du myocarde, hypoglycémie…).
Le malaise traduit un trouble du fonctionnement de l’organisme.
Mais ce trouble peut être secondaire à une cause extérieure :
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Il faudra y penser devant une fièvre > 38° ou une toux…
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Si la victime présente une détresse vitale immédiatement visible :
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Si la victime est inconsciente :
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Dans tous les autres cas :
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Il faut ensuite téléphoner au 15 ou 112, demander une assistance médicale en cas de malaise grave, suivre les conseils du médécin régulateur...
A la demande de la victime ou du médecin régulateur du SAMU (15), aider la victime à prendre un médicament préalablement prescrit…
Une surveillance régulière est la règle :
UN MALAISE EST GRAVE JUSQU'À PREUVE DU CONTRAIRE !